Photo © Imperial Black glanée sur le site Bric à Book
D’aussi loin que je m’en souvienne, je l’ai toujours connu ayant un carnet de notes et un stylo à proximité de lui. Quand certains semblent ne pas vivre leur vie, mais la photographier pour la partager sur les réseaux sociaux, lui la retranscrit sur du papier. Combien de personnes ont été décontenancées de le voir dégainer son stylo en plein milieu d’une conversation ? Combien d’heures a-t-il passées à griffonner, squattant un banc public ou la terrasse d’un troquet ? Il a même été surpris écrivant dans les toilettes par une amie lors d’une pendaison de crémaillère. Et je ne vous raconte pas ce que c’est à la maison. Parfois, il les en prend quelques-uns qu’il pose, ouverts, sur le tapis du salon. Il passe de longues minutes à les contempler, ou à se relire peut-être, je n’ai jamais vraiment su. Tout comme je n’ai jamais su exactement ce que contiennent ses écrits. Il m’a dit ne pas vouloir les partager « ce sont mes instants à moi » et j’ai toujours respecté que ses lignes restent son secret. Tout ce que je sais, c’est qu’il n’y a rien de structuré. Ce n’est pas un roman, pas un recueil, rien qui ne pourrait être publié. Juste des pages noircies, des mots issus de son imagination ou qui expriment ses sentiments, ses pulsions, ses rêves, ses envies, sa vie. Il écrit. Pour lui. Juste, il écrit.
C’est l’essentiel d’écrire pour soi … sinon quand ça ne sort pas des tripes, ça ne « parle » pas ! 🙂
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Mais tu vois, que « tu t’écris à toi- même » ! ;-).
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