Textes écrits dans le cadre de l’atelier d’écriture proposé par Iris L. Alb, 7 jours pour (re)prendre confiance en toi. La mission, chaque jour : « écrire sur ce que tu aimes ». Cet atelier comporte d’autres exercices, je vous invite à le consulter le site http://www.irislalb.com/.

Écrire me permet de me connecter à moi-même, de laisser libre court à mes pensées, de me vider la tête. Et ça me fait un bien fou.

Perfectionniste Obsessionnel N’ayant pas confiance en moi, chaque session d’écriture est très encadrée, j’ai besoin de chapitrer, mais aussi de rechercher des définitions, des détails comme l’horaire d’un train ou d’un vol (si si, je l’ai déjà fait), comme si je voulais être au plus près du réel, que l’on puisse s’identifier à ce que j’écris. Ainsi, chaque paragraphe, chaque phrase, tous les mots que je jette sur l’écran sont lus et relus, pour être sûr que chaque virgule est bien à sa place, que tout ce qui est posé correspond exactement à ce que j’ai voulu dire, y compris lorsqu’il s’agit d’une fiction. J’aime écrire parce qu’à la fin, je sais que j’ai tout fait pour que le texte soit le meilleur de ce que je peux faire.

Cela fait des mois que je n’ai pas écrit, à part quelques impressions ou bribes qui ne me serviront probablement jamais. Parce que si j’écris, c’est pour être lu, et avoir des retours, de préférence positifs, sur ce que j’écris. À ce propos, la critique ne me dérange pas si elle est là pour m’aider à progresser, et puis de toute façon, on ne peut pas plaire à tout le monde. Mais oui, le regard des autres a une importance primordiale sur ce que je fais, j’ai besoin d’avoir des retours positifs. Et ces derniers temps, j’étais incapable d’envisager que l’on puisse trouver du positif en moi, alors j’ai cessé d’écrire.

Évidement, je viens de me relire, et j’ai dit « laisser libre court à mes pensées ». Alors qu’au contraire, tout est contrôlé et recontrôlé. Toujours ce soucis d’avoir un cadre, même dans mes moments de créativité. Et si finalement, ce n’était pas écrire mais contrôler ce que j’écris mon plaisir ultime ?