Textes écrits dans le cadre de l’atelier d’écriture proposé par Iris L. Alb, 7 jours pour (re)prendre confiance en toi. La mission, chaque jour : « écrire sur ce que tu aimes ». Cet atelier comporte d’autres exercices, je vous invite à le consulter le site http://www.irislalb.com/.

J’ai de nombreux et beaux souvenirs liés au partage, en donneur ou receveur. Sous différentes formes, dans l’action ou l’intention.
Le premier exemple qui me vient, c’est partager mes connaissances : le savoir ne vaut que s’il est partagé par tou.te.s. Jeune secouriste, j’ai voulu devenir formateur, enseigner les gestes qui peuvent sauver des vies au plus grand nombre ; mon manque de pratique et l’évolution des règlements font que je devrai reprendre ma formation de formateur à 0 pour exercer à nouveau, mais c’est quelque chose que j’ai dans un coin de la tête. Et au travail, je ne manque jamais l’occasion de partager un « truc et astuce » sur une manipulation bureautique, à retransmettre une information ; mon équipe en est bien plus efficace que s’il n’y a que moi qui sait faire. De plus, ils apprécient que je les aide à progresser là où i.elle.s ont des lacunes, et m’aident en retour lorsque j’en ai besoin.
Il ne faut pas creuser bien loin pour se rendre compte que mon parcours professionnel, dans la fonction publique territoriale et plus spécifiquement, dans des mairies de gauche, est lié à mon parcours politique. En bon communiste, je suis pour le partage des richesses. En soit, je n’ai rien contre les personnes qui possèdent des richesses, ce qui me révolte, c’est quand ils ne font rien pour aider ceux qui ne possèdent rien. La misère tue. Et la misère n’est pas un choix de vie. Chaque petit geste de partage compte, que ce soit de payer un café, ou quelque chose qui lui ferait plaisir, au SDF du coin de la rue, à payer ses impôts, pour que chacun.e puisse bénéficier de soins, d’un logement décent et d’éducation, et ainsi apporter sa propre pierre à l’édifice. J’ai beaucoup milité en ce sens, mon manque de confiance en moi fait que j’ai perdu de vue l’intérêt de la cause, et que je me suis arrêté aux difficultés. J’ai beaucoup maraudé aussi, jusqu’à m’en épuiser. Ce sont des choses que je me sens à nouveau prêt à faire, même si ce sera certainement sous des formes différentes.
Mon projet de reconversion est également lié au partage : d’abord celui d’un lieu où les gens pourront venir se ressourcer, passer un moment agréable, une maison d’hôte accueillante et en adéquation avec mes, nos, valeurs écologiques. Et surtout, celui d’aider les personnes qui en ont besoin à avancer, tout comme des personnes l’ont fait pour moi, en partageant des méthodes de coaching et de sophrologie avec eux, mais je n’en dirai pas plus car j’ai encore des choses à affiner sur cette partie du projet.
De l’amour, enfin. Ou surtout. L’amour des gens. L’amour par et pour les gens. Et les relations, sensuelles ou non, qui en découlent. J’ai découvert que oui, c’est naturel d’aimer plusieurs personnes à plusieurs degrés différents. J’ai développé ce polyamour, du libertinage aux relations plus construites, avec comme pilier central l’amour de et pour mon épouse, terme horriblement réducteur par rapport à tout ce que j’éprouve pour elle. Et chaque relation agit comme un cercle lumineux et vertueux qui répand encore plus d’amour sur les autres relations. Je suis intimement convaincu qu’il s’agit là de l’essence de mon existence, de l’énergie qui m’aide à avancer et progresser.