« Je me suis baladée avant d’aller visiter l’appartement, j’ai repéré une association qui donne des cours de couture, je pense que je vais m’inscrire ». C’est ainsi que j’ai entendu parler de la Compagnie du Rouho pour la première fois. Et en effet, à quelques pâtés de maisons de notre logis, j’ai pu découvrir la devanture rouge, les sculptures bleues en vitrine, et cette affiche sur la porte : « ateliers d’écriture ». J’étais piqué au vif, et en panne d’inspiration depuis trop longtemps, j’y ai vu l’occasion de pouvoir me délier l’esprit et les doigts. Et c’est avec une certaine fébrilité que j’ai passé le week-end entre mon inscription et le premier atelier.
Je pousse donc la porte en verre en ce premier lundi de septembre, pour une rencontre de deux heures avec trois autres participantes et notre « maitre du jeu », la formulation est de moi, allusion aux JDR de mon adolescence, ces MDJ préparant une séance qui se veut à la fois passionnante et divertissante. D’ailleurs, d’aussi loin que je m’en souvienne, mes premiers essais d’écriture datent de cette époque, afin d’élaborer un scénario pour une partie de Warhammer ; je dois avouer que, manquant de confiance en moi, et jouant avec des amis bien plus rodés à l’exercice que moi, la seule histoire écrite de A à Z s’était avérée catastrophique et je n’avais jamais retenté l’exercice.

Bref, voici le cœur de cet article : le fonctionnement de l’atelier, qui servira de structure aux articles suivants que je publierai dans cette catégorie de la Compagnie du Rouho. Tout d’abord la lecture d’un texte par notre hôte, ou l’un. e des participant. e. s qui le souhaiterait. Le document est ensuite décortiqué, afin d’en tirer plusieurs thèmes, sources de notre production studieuse. Puis chacun. e lit sa prose. Je vous présenterai donc à chaque fois le texte lu, les thèmes, puis le fruit de mon écriture parfois retouchée, on ne va pas se mentir. Notice importance, si vous souhaitez participer de façon virtuelle à cet exercice, je vais vous demander de voir avec l’animateur de l’atelier, par courtoisie, pour obtenir son autorisation.
Une nouvelle impulsion ? Proficiat.
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